Et voilà, un petit poème ! ^^
C’était là le grand Chagrin qui s’aventurait loin de chez lui,
Joie et bonheur ont scellé bagages, ils n’existent plus
C’était là le grand Chagrin qui s’aventurait loin de chez lui,
Douleur et embûches sont désormais repues.
Il ne connaissait rien du monde, il voulait en savoir plus,
Un jour alors que la porte resta ouverte, donnant sur la vue du monde,
Prenant son courage à deux mains il passa entre les grilles drues
Et se faufila en la belle ville de Métacombe.
Ebloui par la splendeur de la cité,
Des greniers aux caves en passant par les magasins,
Il entreprit consciencieusement de la visiter
Quel ne fut pas le malheur des bonnes gens quand la peste vint pourrir les grains.
C’était là le grand Chagrin qui s’aventurait loin de chez lui,
Joie et bonheur ont scellé bagages, ils n’existent plus
C’était là le grand Chagrin qui s’aventurait loin de chez lui,
Douleur et embûches sont désormais repues.
Il se félicita d’être la cause de tous ces soucis, le sujet des disputes rougeâtres
Mais quelle ne fut pas sa surprise quand la fée Paix revint montrer son joli minois,
D’elle il s’éprit totalement, la harcelant sans cesse, allant jusqu’à la violer dans les bois
Elle ne pouvait faire son métier, dans les montagnes, elle dut se retirer en hâte.
Du monde il fit le chaos, régnant avec les fourbes et les malintentionnés,
Des vierges, le monde n’en connut plus
Les savants se cachant dans les montagnes avec leur fée
Les sages ayant disparus.
C’était là le grand Chagrin qui s’aventurait loin de chez lui,
Joie et bonheur ont scellé bagages, ils n’existent plus
C’était là le grand Chagrin qui s’aventurait loin de chez lui,
Douleur et embûches sont désormais repues.
Mais le dieu se montra furieux : il fit mander le Chagrin
Le mettant en garde contre ses intentions maléfiques et puissantes,
Et surtout vis-à-vis de la fée Paix. Le Chagrin ne fit attention à rien
Le dieu l’enferma dans sa demeure, et la renaissance fut lente.
Mais elle était toujours là et persiste encore de nos jours
En hommage à la fée paix pour sa sagesse et sa générosité,
Les sages la bénissent et s’y réfèrent dans leurs mémoires illustrées
Les poètes la vénèrent et les vierges l’aiment, car grand est son amour.
C’était là le grand Chagrin qui courait rentrer chez lui,
Après un long séjour, joie et bonheur sont revenus
C’était là le grand Chagrin qui fuyait pour rentrer chez lui,
Douleur et embûches sont désormais vaincues . . .